Thérapie familiale du handicap
- Psychologie de la famille -
Prise en charge de la famille dont un de ses membres est porteur d’un handicap.
Motifs de consultation
Difficultés liées à l’acceptation du handicap
Difficultés liées à l’acceptation de l’autorité parentale et autres
Tristesse et affects dépressifs
Angoisse et anxiété
Estime et image de soi chancelantes
Syndrome post-traumatique (perte, deuil, séparation, violence)
Gestion des émotions auprès d’un membre de la famille
Comportements violents et troubles d’opposition
Questions liées à la sexualité
Difficultés relationnelles au sein de la famille
Familles recomposées
Violences intra-familiales
Problèmes de couples
Difficultés liées aux cycles de la vie et à la modification des règles
Difficultés scolaires, décrochage scolaire, choix d’une école
Choix professionnel
Choix du milieu de vie
Symptômes psychiatriques émergents chez un des membres de la famille
Toute autre problématique liée au handicap
Prise en charge
« La personne handicapée est d’abord une personne et, au niveau de l’appréciation net de la valeur, son handicap ne la définit que de façon secondaire. Tout ce qui touche à la vie, la vie affective, relationnelle voire sexuelle ne doit pas se poser en des termes différents de ceux qui prévalent pour toute autre personne. Dans absolument tous ces domaines, le handicap ne saurait être décisif ou premier, il est second, secondaire, accidentel. »
La thérapie cherche donc entre autres à atteindre comme l’a dit le sociologue français Ricoeur « la visée d’une vie bonne pour soi avec et pour les autres » Il s’agira donc d’apporter un soin spécifique, une attention particulière de sorte que l’on veille, comme jamais, à éveiller, préserver et maintenir les conditions d’une juste estime de soi.
Le handicap n’est pas « normal », il n’était pas attendu et est venu de par son apparition modifier tous les schémas relationnels prévus. Il a fracturé le psychisme et la psychologie de la personne qui en est victime tout comme il a modifié en profondeur les relations « entre » cette personne et ses parents.
C’est en explorant ces relations « modifiées » que la thérapie se propose de « faire sens » en vue de retrouver un équilibre plus apaisé.
Le ou les symptômes sont regardés ici comme nous « racontant » quelque chose à propos des relations familiales à ce moment-ci de leur histoire « ici et maintenant ». Le système n’est plus « fonctionnel », il est comme bloqué et les symptômes apparus révèlent ce dysfonctionnement.
Comment dès lors « relancer la machine » sans qu’un des membres de la famille ne doivent « se sacrifier » au point d’en être malade et être le seul porteur des symptômes.
Comme le disait Mony Elkaim, psychiatre et professeur à l’université libre de Bruxelles, « notre patient n’est pas le patient ; notre patient ce sont les relations entre lui et les membres de sa famille ».
Ce sont donc ces relations que la thérapie se propose de « travailler » de sorte de « refaire sens autrement en les modifiant », ouvrant la voie à d’autres pistes, d’autres alternatives à partir desquelles émergera un nouvel équilibre moins problématique et plus serein pour l’ensemble du groupe.
Informations pratiques
Proposé par
Lin DELNESTE, psychologue systémicienne.
Madame DELNESTE - Séance familiale (60 min): 70 euros.